L’emploi reste marqué par le secteur tertiaire, qui en tant que pilier, représente 86,1 % des effectifs salariés en 2013 et contribue pour 37,5 % à la richesse de l’île. L’emploi du secteur primaire poursuit son déclin : il ne regroupe plus que 1,5 % des salariés guadeloupéens. La part de l’industrie s’est en revanche maintenue à 7,2 % tandis que le secteur de la construction représente 4,9 % des effectifs salariés en 2013.

La Guadeloupe compte 123 805 emplois (salariés et non salariés) en 2013 dont 117 001 emplois salariés (95 % de l’emploi total), malgré un marché sous tension, particulièrement marqué par un taux de chômage conséquent (plus de deux fois supérieur au taux national).
Notons qu’un faible niveau de formation constitue également un frein d’accès à l’emploi: le taux de chômage des actifs sans diplôme s’établit à 32,4 %, alors que celui des personnes diplômées à BAC+2 est de 11,5 %.

Le territoire guadeloupéen est réparti en zones d’emploi: « l’Est Grande-Terre », la zone de Pointe-à-Pitre qui concentre la majorité de l’emploi salarié en Guadeloupe (68,4 %), suivie de Basse-Terre (18,5 %) et de Marie-Galante (11,1 %); enfin, l’Est Grande-Terre composé des communes d’Anse-Bertrand, La Désirade, Le Moule, Petit-Canal, Port-Louis, Sainte-Anne et Saint-François, ne regroupe que 2,0 % de l’emploi salarié régional.
Des mutations structurelles et conjoncturelles ont été constatées ces quinze dernières années en matière d’emploi :

• la tertiarisation des activités avec une montée des services ;
• la féminisation de l’emploi ;
• la hausse des qualifications ;
• la précarisation de l’emploi avec la multiplication des emplois atypiques ;
• les départs à la retraite dans certains secteurs ;
• les évolutions technologiques.

Sources 2014 :

Les analyses sectorielles en Guadeloupe - concepts, méthodologie et principaux résultats - CARIF-OREF Rapport annuel - IEDOM